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1981                  
A 3 ans, je découvre les performances électriques des mots. Contes, comptines, chansons  et ritournelles…  mes frères et sœurs cherchent un moyen efficace de me faire taire. Ils cherchent encore le disjoncteur.
1994           
A 16 ans, je jette un sort aux idées reçues et fais le serment qu’on peut être littéraire et avoir les pieds sur terre, qu’on peut réfléchir en rêvant et inversement.
1996           
A 18 ans, je flirte avec deux mots barbares. Hypokhâgne/khâgne, c’est l’heure de brancher ma tête : apprendre à penser, structurer mes idées, défendre un point de vue, analyser, construire un argumentaire, être   curieuse, former mon esprit critique… le socle commun des rédacteurs.
2001           
A 23 ans, première auto, premier boulot. A l’Office départemental de la culture de l’Orne, je pénètre dans les coulisses du spectacle vivant… Un monde en survoltage chronique qui me fera vibrer pendant 12 ans.
2003         
A 25 ans, je vais exercer l’art de chatouiller les publics à la Scène nationale 61, une des plus petites de France mais incontestablement la plus atypique. Cobaye prêt à toutes les fantaisies, cette Scène nationale sera le terrain des expérimentations les plus audacieuses en matière de communication et d’image, jusqu’en septembre 2012.
2012           
Je mets mes dix doigts dans la prise et deviens électricienne des mots !
2014           
Deux ans, des dizaines de passionnants projets et autant de belles rencontres plus tard, Dix doigts dans la prise déménage à Caen et prend ses quartiers Quai Vendeuvre, avec vue sur les bateaux amarrés au port!
 
 

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